
L’obtention de la chaire de professeur invité de la CASL/CLF m’a donné l’occasion de voyager partout au Canada et de présenter mon programme de recherche. Je m’intéresse particulièrement à déchiffrer les voies physiopathologiques impliquées dans le développement des complications cérébrales associées à la maladie hépatique chronique : pourquoi le cerveau défaille-t-il lorsque le foie tombe en panne? L’objectif ultime est de développer de nouvelles approches thérapeutiques pour aider à mettre en œuvre une thérapie de précision et à améliorer la prise en charge des patients souffrant de complications cérébrales avant et après une transplantation hépatique.
En plus de rendre visite à des collègues établis, le poste de professeur invité CASL/CLF m'a également permis de rencontrer de nouvelles alliances et d'élargir ainsi mon réseau de recherche à travers le Canada. Je suis fier et ravi d'avoir pu visiter 11 villes différentes et de présenter mes travaux à l'université, à l'hôpital, au centre hospitalier universitaire et/ou à l'établissement de recherche (voir la carte ci-dessous).

La recherche translationnelle étant l’objectif principal de mon programme de recherche, ma présentation s’adressait à la fois aux chercheurs fondamentaux et aux cliniciens. En visitant 11 centres différents, j’ai pu me familiariser avec la recherche de qualité qui se déroule partout au Canada et en prendre pleinement conscience. J’ai également eu le plaisir d’avoir d’excellentes conversations avec des étudiants, des résidents, des chercheurs, des cliniciens, des hépatologues, des chirurgiens et des neuropsychologues. Ce fut une expérience exceptionnelle. Chaque fois que je quittais une ville, j’étais plus instruite et mieux informée qu’à mon arrivée.
Je suis très honoré d’avoir reçu le prix de professeur CASL/CLF et en plus d’être extrêmement reconnaissant envers CASL et CLF, je suis également particulièrement reconnaissant envers tous ceux qui, lors de mes visites, ont pris le temps d’écouter ma conférence, de poser des questions stimulantes, de converser dans des dialogues scientifiques et envers ceux qui m’ont accueilli (que ce soit pour le petit-déjeuner, le déjeuner, le dîner ou le café).



Merci.
En repensant à mon parcours, je suis extrêmement chanceuse d’avoir pu vivre cette expérience mémorable.
Christopher Rose, Ph. D.
Professeure de recherche
Département de médecine, Université de Montréal